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dumontnicolasss
Charlemagne
Aliénor Vidal de la Blanche
&
Gwendoline D’Halluin
Comment
le consommateur classique peut il être garanti de la bonne foi du système
solidaire ?
Quels
sont les réels changements apportés aux femmes ? Sur place, cela fait il
une différence ?
Votre
vision des choses a-t-elle changée maintenant?
Conférence tenue par 2 jeunes
filles auteurs du livre « L’espoir au féminin ».
Elles étaient 4 à partir en
voyage afin de découvrir le rôle des femmes dans le développement de leur pays.
Suite à ça elles ont fondé
l’association PamPa
(Paroles des femmes sud
américaines)
Argentine
Chili (le plus riche)
Pérou
Equateur
Brésil
Bolivie (le plus pauvre)
15
jours de bus
20 000
Km
4
mois de voyage
50
associations rencontrées
Développé en parallèle du commerce
capitaliste ses mots d’ordre sont :
Emplois / Solidarité / Dignité
5 grands principes :
Rémunération juste pour les producteurs
Respect des droits de l’Homme et de l’Enfant
Préserver l’environnement
Produits de qualité
Les
produits sont principalement artisanaux :
Laine
Bois
Tissus
Le
savoir faire est ancestrale, il vient des mères qui, le plus souvent,
transmettent leur savoir à leurs enfants d’en l’espoir de faire avancer et
bouger les choses.
Elles ont la volonté de s’en sortir,
elles sont forte et ont l’espoir d’une éducation pour leurs enfants.
Elles
savent faire des produire de qualité mais elles ne savent pas le vendre.
Certaines sont féministes et très
motivé mais beaucoup restent très timide et très peu sûr d’elles.
Leur rôle est de plus en plus
important dans l’évolution de leur pays. La Femme préfère éduquer leurs
enfants, contrairement à l’homme qui bois beaucoup trop.
C’est une impression générale qui
semble être une vérité :
Quand les problèmes financiers
deviennent trop important l’homme préfère oublier son problème dans l’alcool.
Les femmes commencent leur
mini-revolution, mais elles ne sont pas aidé, ou très peu, par les
gouvernements et par les hommes en général.
Il faut penser aux mœurs qui
exigent de ne pas aller trop vite : Le revenu d’une femme qui travail
grâce au commerce équitable est bien plus important que celui d’un homme la
haut…beaucoup d’hommes sont contre.
Elles sont pauvres, surtout celle
qui travail la laine, leurs vêtements sont « hallucinants »
Mais avec ça elles sont une
source de motivation et de courage incroyable.
Tout,
ou beaucoup, leur est dû
La pratique de l’élevage,
le tissage,
les productions artisanales
et beaucoup d’autres …
Beaucoup de villages ont marqués les
jeunes filles. Elles partaient de villes « moderne » pour rejoindre
des petits villages perdus dans « un monde moyenâgeux ». Parfois même
l’accès en voiture ou en car n’était même pas possible.
Dans chaque pays une association
se charge de la gestion des biens et des transfères du commerce.
L’idée directrice est qu’acheter
leurs produits permet de reconnaître leur travail et leur culture.
A Brasilia un groupe de femmes en
prison.Elles ont d’abord étaient froide et sur la défensive mais avec le temps
elles ont dévoilées unicité et leur solidarité.
On ne sait pas pourquoi elles
sont en prison mais elles y apprennent un métier et quand elles sortirons elle
seront des acteurs actifs de l’évolution de leur monde.
Elles fabriquent des bijoux et
gagnent, en 3 jours, un salaire qui leur sera complètement remit à leur sortie.
Beaucoup d’association du
commerce équitable était avant des associations d’aide aux prisonniers
politiques.
(Pensons par exemple aux prisonniers
de la dictature Pinochet)
Des mères célibataires regroupées
en association bénévole pour faire bouger les choses dans leur vie.
Elles sont extrêmement féministes
et très actives. Elles recyclent le plastique, habituellement trouvé en
décharge, à la main. Elles le collectent, le trient et le transporte jusqu’aux
usines.
En Bolivie, dans une région très
élevée et très aride, des femmes travail a la conception de vêtements (surtout
de poncho). Dans leur cas c’est le commerce équitable qui est venu les
chercher.
Dans la plus grande majorité ce sont les
femmes qui font la démarche !
Cette femme est seule, âgée de 50
ans elle à 13 enfants et a créait sa propre entreprise. Aidé par son gouvernement
elle a bénéficié d’aides, lui permettant entre autre des subvention financiers.
(Elle cultive et développe différentes variétés d’oranges et de
citrons…Il est même raconté qu’elle arriverait à faire pousser les deux fruits
sur un même arbre)
C’est
la garantie pour l’acheteur que les principes du commerce équitable sont bien
respectés.
Il y a cependant toujours des
risque quand aux problème du suivit des règles
(Surtout contre le travail des
enfants)
Les associations du Chili n’ont
plus d’aides mondiales pour le commerce équitable maintenant.
Le pays aurait suffisamment
développé sont économie interne pour ne plus être suivit par le reste du monde.
C’est pourquoi son label cherche
aujourd'hui à se développer à l’intérieur de ses frontières.
Toutes les associations
surveillent et vérifient les associations locales. Ce n’est pas un travail
facile et cette tâche est loin d’être évidente car les zones sont loin et pas
toujours facile d’accès.
On ne
fait pas d’argent à l’extrême; C’est une aide pour améliorer la vie des personnes
et des communautés. Des formations sont offertes pour lutter contre
l’analphabétisme, pour apprendre les règles d’hygiène, des cours de confiance
de soit, d’informatique et beaucoup d’autre.
On
tire les femmes vers le haut
Aujourd’hui
on achète le plus possible des produits du commerce équitable. Ce voyage nous a
ouvert les yeux sur un autre monde :
Ici nous sommes très défaitistes, là haut ils sont
très motivés
Ça
commence à marcher. C’est encore que le début. La grande distribution s’y met
avec du mal mais leur aide fait beaucoup bouger les choses. Le principe
d’acheter pour faire un don semble faire bonne impression aux français.
Maintenant les collectifs publics peuvent utiliser ce
marché
Il
n’y a pas de politique nationale, c’est beaucoup de bouche à oreille entre les
différents groupes. Il y a des personnes qui s’investissent au niveau régional,
inter comme extra associations. (Un peu plus au Brésil)
«
Les « Pampettes » font revivre une Amérique du Sud pauvre mais pleine
d’espoir, dynamique et solidaire malgré les différences, la corruption et les
inégalités. Sans les dollars de subvention ni les 4x4 climatisés, tout ce
qu’elles entreprennent, avec les moyens du bord, réussit. »
Leur
livre est en vente à la FNAC, sur le net et chez certains libraires, pour 20€.
La majorité des droits d’auteurs sera reversée pour financer un projet lié au
développement de l’économie solidaire en Amérique Latine. Tout public
On ne
sait pas encore qu’elle association bénéficiera de l’argent.
Un futur second voyage est déjà en organisation.